Lors de cet après-midi, après avoir mangé un délicieux Mafé, nous avons mis en place les « devoirs » des participants. Ces
devoirs consistent à nous mettre quelques mots sur le ou les livres
dont ils viennent nous parler. Voici donc un récapitulatif des
lectures.
4ième de couverture :
Stephen
Leeds, surnommé « Légion », est un homme aux capacités
mentales singulières lui permettant de générer une
multitude d’avatars : des hallucinations aux
caractéristiques individuelles variées et possédant
une vaste gamme de compétences très spécifiques. Leeds
est investi d’une nouvelle mission : retrouver un corps
qui a été dérobé à la morgue locale. Il ne s’agit
pas de n’importe qui. Le cadavre est celui d’un pionnier
dans le domaine de la biotechnologie expérimentale, un
homme qui travaillait sur l’usage du corps humain en
tant qu’espace de stockage. Il se peut qu’avant sa mort
il ait incorporé des données dans ses propres cellules. Ce
qui pourrait se révéler dangereux…
Avec une écriture fluide et un personnage principal très
intéressant, Vincent nous a dit s'être régalé, avoir trouvé le livre clair et fluide malgré un procédé qui aurait pu être "fouillis" et très complet bien que de petite taille en nombre de pages.
« La Horde du
Contrevent » de Alain Damasio
4ième de couverture : Un groupe d'élite, formé dès l'enfance à faire face, part des confins d'une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l'origine du vent. Ils sont vingt-trois, un bloc, un nœud de courage : la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromètre et géomètre, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d'un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou.
Vincent ne l'avait pas
tout à fait fini quand il nous l'a présenté mais il était plutôt
emballé par ce livre qui se passe dans plusieurs univers et avec une
quête spirituelle. Toutefois, il nous a fait part du fait que le style
était un peu compliqué suivant les personnages.
« Warm body »
de Isaac Marion
4ième de couverture : R est un zombie. Il n'a pas de nom, pas de souvenirs, pas de pouls. Mais il rêve. Dans les ruines d'une ville dévastée, R rencontre Julie. Elle est vivante, palpitante. C'est un jaillissement de couleurs dans un camaïeu de gris. Et sans vraiment savoir pourquoi, R choisit de ne pas la tuer. C'est le début d'une étrange relation, à la fois tendre et dangereuse. Ce n'était jamais arrivé. R bafoue les règles des Vivants et des Morts. Il veut respirer de nouveau, il veut vivre, et Julie va l'aider. Mais leur monde ne se laissera pas transformer sans combattre.
Une histoire d'amour et
de zombies dont le style est fluide, et une vrai fin, ce qui est rare pour
les zombies.
L'amour sauvera le
monde !!
« Une étoile m'a
dit » de Fredric Brown
4ième de couverture : « Le dernier homme sur la Terre était assis tout seul dans une pièce. Il y eut un coup à la porte... » Effrayant ? Quand soudain les étoiles se mettent en mouvement, est-ce un prélude à la fin du monde, ou seulement un message à destination des hommes ? Et que feriez-vous si tout à coup votre chien, hilare, vous adressait la parole ? Si une souris nommée Mitkey vous demandait son chemin ? Huit nouvelles par un des maîtres de la forme courte, huit chefs-d'œuvre savoureux d'humour et de sagesse où cohabitent pour le meilleur Napoléon Bonaparte et d'improbables Monstres-aux-Yeux-Pédonculés.
Un recueil de nouvelles
courtes et à chutes qui sont biens dans l'ensemble, avec beaucoup d'humour.
« L'attrapeur de
libellules » de Boris Akounine
4ième de couverture : Mai 1905. Tandis que la flotte russe vient d'essuyer une cinglante défaite à Tsushima face au Japon, le Transsibérien est la cible d'un attentat. On soupçonne les services secrets japonais d'être à l'origine de cette opération de sabotage qui menace le ravitaillement en armes des troupes du tsar en Extrême-Orient. L'enquête, dont dépend la survie de l'empire en guerre, est confiée à Eraste Pétrovitch Fandorine, ex-gloire de la police secrète, devenu ingénieur spécialisé dans les chemins de fer. Une trentaine d'années auparavant, Fandorine a en effet occupé le poste de vice-consul à Yokohama et sa connaissance intime du Japon pourrait se révéler un atout des plus précieux...
Ce livre, qu'il qualifie
de dépaysant, est une enquête policière qui se passe sur 2
époques : Russie 1905 et Japon 1878. Un bonne lecture même
si cela est sur 2 époques, un roman bien construit.
« L'âge de la
colère » de Fernando J. Lopez
4ième de couverture : Marcos, 16 ans est accusé d'avoir tué son père et blessé grièvement l’un de ses frères. Intrigué par ce crime, un journaliste décide d’interviewer ses professeurs, ses camarades de classe et sa famille afin d’élucider le pourquoi d’un événement si brutal.
Entre enquête d'un
journaliste sur un meurtre parricide, la vie d'un lycéen et
l'homophobie en fond, c'est un roman violent, émouvant, éprouvant
et à découvrir.
« Audacieuse
Heather » de Stéphanie Laurens
4ième de couverture : Heather Cynster n'avait qu'un rêve : pimenter sa vie de jeune héritière. Mais elle n'entendait pas être enlevée au sortir d'une soirée mondaine et jetée sans ménagement dans un fiacre ! Pour couronner le tout, le seul homme qui vient à son secours est ce prétentieux de lord Breckenridge. Mais, avant de s'échapper à ses côtés, elle compte bien percer le mystère de ce ravisseur anonyme déterminé à s'en prendre à ses soeurs et elle. Dans ce premier volet de sa nouvelle série, Stephanie Laurens nous entraîne dans une course-poursuite passionnée à travers la campagne anglaise.
Maaike se dit être avoir été déçue
de ce roman qui ne l'a pas transportée comme prévu dans la campagne
anglaise. Elle l'a trouvé prévisible et malheureusement sans grand
intérêt.
« Le vrai statut de
ma vie » de Liza Steinke et Liz Fenton
4ième de couverture : Quand Facebook vous offre soudain la chance de transformer vos rêves en réalité, la tentation est grande de réécrire sa vie. Mais lutter contre le cours des choses peut s'avérer... périlleux !
Kate, 35 ans, est totalement accro aux réseaux sociaux. Aussi, quand son fiancé décide de mettre un terme à leur romance, la veille de leur mariage, c'est tout naturellement qu'elle partage son désespoir sur Facebook.
Un phénomène étrange se produit dans les jours qui suivent : sa vie réelle devient le parfait reflet de ses statuts Facebook. En pianotant sur son clavier ou son Smartphone, elle peut ainsi, comme par magie, changer son destin ou celui de ses deux meilleurs amis, Julia et Liam, les seuls à connaître son surprenant pouvoir, et surtout à y croire !
Dès lors, Kate s'évertue à remonter le temps pour réécrire son histoire d'amour avec Max et éviter à tout prix qu'il ne la quitte. Malheureusement, ses tentatives pour améliorer les choses ne se déroulent pas toujours comme prévu et la situation ne fait qu'empirer. Mauvaises manœuvres, réactions inattendues, dommages collatéraux... changer le destin ne s'avère pas si simple !
Finalement, Kate n'aurait-elle pas intérêt à se déconnecter et à laisser la vie suivre son cours ?
Elle semble avoir été
conquise par ce livre feel-good au style fluide et fun. Le personnage
principal est modéré par rapport au pouvoir qu'elle a, ce qui aide
à encrer dans une certaine réalité. Conquise aussi par
la couverture qui véhicule bien le sentiment du livre, Maaike a passé un bon
moment de tendresse qui fait du bien.
« Red Queen »
de Victoria Aveyard
4ième de couverture : Dans le royaume de Norta, la couleur de votre sang décide du cours de votre existence. Sous l’égide de la famille royale, les Argents, doués de pouvoirs hors du commun, règnent sur les Rouges, simples mortels, qui servent d’esclaves ou de chair à canon.
Mare Barrow, une Rouge de dix-sept ans, tente de survivre dans une société qui la traite comme une moins que rien. Quand elle révèle sans le vouloir des pouvoirs extraordinaires et insoupçonnés, sa vie change du tout au tout. Enfermée dans le palais royal d’Archeon et promise à un prince argent, elle va devoir apprendre à déjouer les intrigues de la cour, à maîtriser un don qui la dépasse, et à reconnaître ses ennemis, pour faire valoir l’indépendance de son peuple.
Un autre livre que Maaike
a vraiment bien aimé. Avec son héroïne qui est une femme forte et
des personnages inattendus, un style adapté à chaque personnage, une histoire intéressante, des faux semblants qui
s'enchaînent...elle nous dit attendre la suite avec impatience et a fait des émules lors de la réunion !
Pierre :
« Shõgun »
de James Clavell
4ième de couverture : Dans les années 1600, John Blackthorne, un navigateur anglais qui a rêvé d'accomplir le tour du monde, aborde aux côtes du Japon. Et pour lui l'aventure commence dans ce pays inconnu, mystérieux, en proie à de sauvages divisions féodales tandis que s'accomplit l'irrésistible ascension de Toranaga - qui deviendra Shôgun, c'est-à-dire le dictateur, le maître du Japon. D'une foule de personnages infiniment vivants et divers - pères jésuites, guerriers, prostituées - se détache la figure de la très belle Mariko, épouse d'un samouraï et qui s'éprend de Blackthorne. Ils vivront ensemble un amour enveloppé de guet-apens, d’intrigues cruelles et d’assassinats.
Dans cette vaste saga, deux civilisations s'affrontent. Le Japon révèle aux yeux d'un Occidental tous ses contrastes: sa férocité et les rites de sa politesse, les raffinements de son érotisme et sa fascination de la mort.
Politique, amour, un
historique cohérent et une fin ultime voilà ce que nous en dit
Pierre. Lecture parfois tordue mais compréhensible,
histoire d'un homme à la vie magistrale et injuste; un roman mythique dont est née la célèbre série avec Richard Chamberlain.
« La Pierre et le
Sabre » suivi de « La Parfaite Lumière » de Eiji
Yoshikawa
4ième de couverture : Dans le Japon du XVIIe siècle, le jeune Takezó devient le samouraï Miyamoto Musashi et n'a plus qu'un seul but : tendre à la perfection. Dépasser ses sentiments et persévérer pour s'améliorer, se perfectionner et parvenir à comprendre le sens profond de la vie en développant son art, l'art du combat. Duel après duel, il crée son propre style. Son parcours initiatique, mariant aventures, amour et quête de soi, nous entraîne dans une grande fresque épique. Un chef-d'œuvre !
4ième
de couverture : « Soudain,
il vit la vérité : les techniques de l'homme d'épée n'étaient
pas son but ; il cherchait une Voie du sabre qui embrassât toute
chose. (...) Pour la première fois, il se demanda s'il était
possible à un être humain insignifiant de ne faire qu'un avec
l'univers. » Le jeune Takezo est devenu Miyamoto Musashi,
redoutable samouraï. Il sait maintenant que l'art du sabre ne
s'acquiert qu'à force de sacrifices et de choix, qu'il est aussi art
de la Vie. Sur les terres entourant le mont Fuji, la belle Otsu, le
disciple Jotaro et l'enfant lori suivent les traces de Musashi : ceux
qui le vénèrent doivent accepter, eux aussi, la rude discipline du
samouraï. Affrontements, rencontres, épreuves et leçons : telle
est la voie de la sagesse, l'unique voie menant à la parfaite
lumière. Mais pour l'atteindre, Musashi doit engager l'ultime
combat.
Pierre nous a présenté
ces deux livres en même temps, l'un étant la suite de
l'autre. Nous sommes toujours au Japon, et le roman lui a autant plu
que que « Shõgun ». Ses mots : profond,
passionnant, grandiose et universel. Lui aussi adapté sur pellicule.
4ième
de couverture : Lassé
d'un monde dans lequel il ne trouve plus sa place, privé de ceux
qu'il aime et qui disparaissent un à un, Andrew Blake décide de
quitter la direction de sa petite entreprise pour se faire engager
comme majordome en France, le pays où il avait rencontré sa
femme.
En débarquant au domaine de Beauvillier, là où personne ne sait qui il est réellement, il espère marcher sur les traces de son passé. Pourtant, rencontres et situations hors de contrôle vont en décider autrement... Entre Nathalie, sa patronne veuve aux étranges emplois du temps, Odile, la à ncuisinière et ses problèmes explosifs, Manon, jeune femme de ménage perdue et Philippe, le régisseur bien frappé qui vit au fond du parc, Andrew ne va plus avoir le choix. Lui qui cherchait un moyen d'en finir va être obligé de tout recommencer...
En débarquant au domaine de Beauvillier, là où personne ne sait qui il est réellement, il espère marcher sur les traces de son passé. Pourtant, rencontres et situations hors de contrôle vont en décider autrement... Entre Nathalie, sa patronne veuve aux étranges emplois du temps, Odile, la à ncuisinière et ses problèmes explosifs, Manon, jeune femme de ménage perdue et Philippe, le régisseur bien frappé qui vit au fond du parc, Andrew ne va plus avoir le choix. Lui qui cherchait un moyen d'en finir va être obligé de tout recommencer...
Un roman Feel-Good très
bon, des relations entres les personnages sympas, Véro nous dit avoir
passé un bon moment estimant que c'est un livre qui fait du
bien. Une question s'est posée toutefois pendant sa présentation :
pourquoi une couverture avec un chat ? Après quelques
recherches (google étant notre ami) il s'avère que l'auteur voulait
des couvertures avec des chats pour que l'on ne puisse pas mettre un
visage sur un personnage. Si Gilles Legardinier passe par là, qu'il
n'hésite pas à nous répondre également !
« Cité 19 »
de Stéphane Michaka
4ième de couverture : Que faisait le père de Faustine à minuit au sommet de la tour Saint-Jacques ? Et qui l'a précipité dans le vide ? Convoquée pour identifer le corps, Faustine ne reconnaît pas les mains de son père. Persuadée qu'il a été kidnappé par une secte mystérieuse, elle se lance sur la piste d'un inquiétant personnage. Elle suit l'homme dans une station de métro, trébuche, perd connaissance et se réveille... 150 ans plus tôt !Pour Faustine, c'est le début d'une série d'aventures, aux confins du thriller, de la science-fiction et de l'Histoire.
Voilà un livre
intriguant pour Véro qui au final n'a su dire si elle l'avait aimé ou
pas...C'est un livre de science-fiction mêlant aussi un peu
d'histoire, le style d'écriture est fluide, il y a de forte
personnalité et la couverture est très belle. Donc si quelqu'un l'a
lu qu'il n'hésite pas à nous dire ce qu'il en a pensé ; croiser les avis enrichit les lecteurs !
« Skellig »
de David Almond
4ième de couverture : Mickael vient de déménager. En explorant le garage de sa nouvelle maison, il fait une rencontre étrange : un homme vit là, accroupi dans le noir, sans bouger. Il dit s'appeler Skellig.
Mais quel âge a-t-il ? D'où vient-il ?
Mickael et Mina sa nouvelle amie, sont fascinés par tant de mystère....
Ce livre fantastique est
destiné aux enfants. L'écriture est sympa. On se demande qui est
Skellig tout le long du livre et la fin est imprévue. En bref, un
bon moment de détente avec une bonne histoire ; poétique et fantastique se croisent ici.
« Wonder »
de Raquel Jaramillo Palacio
4ième de couverture :Ne jugez pas un livre sur sa couverture.
Ne jugez pas un garçon sur son apparence.
« Je m'appelle August. Je ne me décrirai pas. Quoi que vous imaginiez, c'est sans doute pire. »
Né avec une malformation faciale, August, dix ans, n'est jamais allé à l'école. Aujourd'hui, pour la première fois, ses parents l'envoient au collège... Pourra-t-il convaincre les élèves qu'il est comme eux ?
Dans la lignée du Bizarre incident du chien pendant la nuit, un petit bijou de sensibilité et de drôlerie.
Un roman irrésistible sur le destin peu ordinaire d'August Pullman, un enfant différent.
C'est
un livre qui parle de la difformité chez un enfant, Stéphanie nous
dit avoir adoré ce roman pour son côté touchant mais juste. Le
style et l'intrigue y sont bien fait, les relations entres les
personnages sonnent vraies et la fin est logique mais touchante.
« Le
jeu de la Bague » de Pierre Lafargue
4ième de couverture : Le héros de ce livre ? Un homme fait de tous les hommes et qui les vaut tous (mais que pas un ne vaut). Ce qu’il fait est littéralement extraordinaire, ce qu’il dit est inouï. Il va vite ; il était ici ; il n’est déjà plus là. Sa bague le tire en avant : avec elle à son doigt, il n’épouse rien ni personne.
Voici
un chat et un crapaud rouges, voici Sarah Palin amoureuse, voici un
pape beau garçon et quelques fruits, un cycliste ayant une
conception exigeante de l’équilibre et la nuit sans fin, menaçante
— sans compter les menées du diable. Plongez dans ce feu !
N’en privez pas votre famille ! Jetez-y vos amis !
Voilà
un coup de gueule; la lectrice n'a pas aimé. On ne sait pas qui
est le héros, on ne comprend pas l'intrigue, rien à dire sur la
fin. Seul point positif ; c'est que c'est un bel objet que propose la maison d'édition...
« Seigneur
de Lumière » de Roger Zelazny
4ième de couverture : Il a pour nom Mahasamatman, Bouddha, Tathagata ou, plus simplement, Sam. Il est également le prince Siddhartha. Tout juste revenu à la vie, il décide de se mettre en marche et de se soulever contre Brahmâ, Vishnou et Shiva, ces immortels composant la Trimoûrti qui règne sur les habitants d'une planète isolée. En montrant la Voie et en disant la vérité aux mortels, il espère bien faire des ravages dans les rangs des Seigneurs de Lumière...
On
finit par un coup de cœur pour Stéphanie. « Seigneur de
lumière » est un livre de science-fiction où se rencontrent
les dieux hindous. Entre l'intrigue et la relation qu'entretiennent
les personnages qui sont géniaux et une fin inattendue, elle a été
transportée dans ce roman philosophique et superbe.
« Puzzle »
de Franck Thilliez
4ième de couverture : Accepteriez-vous de mourir... dans un jeu ?
Ilan et Chloé sont spécialistes des chasses au trésor. Longtemps, ils ont rêvé de participer à la partie ultime. Celle de ce jeu mystérieux dont on ne connaît pas les règles, seulement le nom : Paranoïa.
Le jour venu, ils reçoivent enfin la règle numéro 1 : Quoi qu'il arrive, rien de ce que vous allez vivre n'est la réalité. Il s'agit d'un jeu.
Suivie, quelques heures plus tard, de la règle numéro 2 : L'un d'entre vous va mourir.
Quand les joueurs trouvent un premier cadavre, quand Ilan découvre des informations liées à la disparition toujours inexpliquée de ses parents, la distinction entre le jeu et la réalité est de plus en plus difficile à établir.
Paranoïa peut alors réellement commencer...
Entre deux aventures scientifiques et policières de ses héros récurrents Franck Sharko et Lucie Henebelle, Franck Thilliez aime écrire des histoires qui nous emmènent de l'autre côté du miroir, en poussant toujours plus loin les limites de l'esprit humain. Et si ses personnages en viennent à douter de leur propre existence, soyez sûrs qu'il en sera de même pour vous.
Premier
essai pour Elise, avec ce style de livre qu'est le thriller, et
c'est un essai réussi. Les personnages sont attachants, la lecture
en est fluide et on passe un bon moment. Pour les initiés, la fin
est peut être prévisible mais qui impacte son lecteur... Un livre qui rend parano !
« La
Vague » de Todd Strasser
4ième de couverture : Pour faire comprendre les mécanismes du nazisme à ses élèves, Ben Ross, professeur d'Histoire, crée un mouvement expérimental au slogan fort : " La Force par la Discipline, la Force par la Communauté, la Force par l'Action. " En l'espace de quelques jours, l'atmosphère du paisible lycée californien se transforme en microcosme totalitaire : avec une docilité effrayante, les élèves abandonnent leur libre arbitre pour répondre aux ordres de leur nouveau leader.
Quel choc pourra être assez violent pour réveiller leurs consciences et mettre fin à la démonstration ?
Un
roman contemporain sur une période historique qui n'a pas laissé de
marbre notre lectrice. Un phénomène puissant et un livre à lire !
Tout est dit.
« La
Grammaire est une Chanson douce » de Erik Orsenna
4ième de couverture : « Elle était là, immobile sur son lit, la petite phrase bien connue, trop connue : Je t'aime.
Trois mots maigres et pâles, si pâles. Les sept lettres ressortaient à peine sur la blancheur des draps. Il me sembla qu'elle nous souriait, la petite phrase. Il me sembla qu'elle nous parlait :
- Je suis un peu fatiguée. Il paraît que j'ai trop travaillé. Il faut que je me repose.
- Allons, allons, je t'aime, lui répondit Monsieur Henri, je te connais. Depuis le temps que tu existes. Tu es solide. Quelques jours de repos et tu seras sur pied. Monsieur Henri était aussi bouleversé que moi.
Tout le monde dit et répète « Je t'aime ». Il faut faire attention aux mots. Ne pas les répéter à tout bout de champ. Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement, les mots s'usent. Et parfois, il est trop tard pour les sauver. »
Un
livre poétique avec pleins de messages, intéressant mais dont la
fin n'a pas grande importance. Une bonne façon d'aborder la grammaire pour les plus rétifs. Elle nous a également confié avoir l'envie de lire les autres romans de cette lignée de l'auteur.
« Les
Fiancés de l'Hiver » de Christelle Dabos
4ième de couverture : Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.
Un
livre de fantasy dont les personnages sont riches et avec une fin qui
donne envie de lire la suite. Un univers étoffé qui est prometteur. Véritable coup de cœur pour l'univers qui y est dépeint.
4ième
de couverture : Du fond de sa cellule de la maison d'arrêt des
femmes à Fresnes, Claire nous livre l’enchaînement des faits qui
l’ont conduite en prison : l’histoire d’une femme victime d’un
crime odieux. Elle a choisi de porter seule ce fardeau. Les
conséquences de cette décision vont se révéler dramatiques.
Enfermée dans sa solitude, Claire va commettre l’irréparable. Le
mutisme sera sa seule ligne de défense, et personne, ni son mari, ni
ses proches, ni la justice ne saisira ses motivations.
Un
drame contemporain avec des personnages complexes et une fin
ahurissante. Elise nous dit avoir été bouleversée par ce roman, bien que ce ne soit pas un style dont elle est amatrice habituellement.
« Room »
de Emma Donoghue
4ième de couverture : « Room appartient à cette espère si rare, celle des vraies oeuvres d’art. Vous dire qu’il ne ressemble à aucun autre livre est pour moi le plus beau des compliments. Il suffit de décrire sa puissance, sa beauté sombre et pleine de révélations. » Michael Cunningham
Sur le point de fêter
ses cinq ans, Jack a les préoccupations des petits garçons de son
âge. Ou presque.
Il ne pense qu’à jouer et à essayer de comprendre le monde qui l’entoure, comptant sur sa mère pour répondre à toutes ses questions. Cette mère occupe dans sa vie une place immense, d’autant plus qu’il habite seule avec elle dans une pièce unique, depuis sa naissance.
Il y a bien les visites du Grand Méchant Nick, mais Ma fait tout pour éviter à Jack le moindre contact avec ce personnage. Jusqu’au jour où elle réalise que l’enfant grandit, et qu’elle ne va pouvoir continuer longtemps à entretenir l’illusion d’une vie ordinaire. Elle va alors tout risquer pour permettre à Jack de s’enfuir.
Mais l’enfant va-t-il réussir à trouver des repères loin de leur univers ? Quel accueil lui réservera le monde extérieur, lui l’enfant né de la captivité d’une femme ?
Il ne pense qu’à jouer et à essayer de comprendre le monde qui l’entoure, comptant sur sa mère pour répondre à toutes ses questions. Cette mère occupe dans sa vie une place immense, d’autant plus qu’il habite seule avec elle dans une pièce unique, depuis sa naissance.
Il y a bien les visites du Grand Méchant Nick, mais Ma fait tout pour éviter à Jack le moindre contact avec ce personnage. Jusqu’au jour où elle réalise que l’enfant grandit, et qu’elle ne va pouvoir continuer longtemps à entretenir l’illusion d’une vie ordinaire. Elle va alors tout risquer pour permettre à Jack de s’enfuir.
Mais l’enfant va-t-il réussir à trouver des repères loin de leur univers ? Quel accueil lui réservera le monde extérieur, lui l’enfant né de la captivité d’une femme ?
Room interroge la
capacité de survie qui existe en chacun de nous, tout en célébrant
les pouvoir du récit et du langage. Mais l’auteur résume
magnifiquement son principal objet de réflexion : « Le drame
essentiel de la parentalité : comment l’on passe d’un instant à
l’autre du rôle de celui qui console à celui qui persécute, tout
comme les enfants passent leur temps à illuminer notre vie et à
nous rendre fous. J’ai essayé de saisir cette étrangeté et ce
paradoxe. Devenir parent suscite les émotions les plus folles qu’on
puisse ressentir. »
Encore
un drame contemporain pour finir avec Elise qui trouve que c'est une
histoire puissante dont la fin n'est peut être pas le plus important. Adapté en film récemment, elle nous a confié avoir trouvé l'adaptation bien en deçà du roman.
Aurélie :
« Venzia »
d'après l'univers original de Samuel Zonato
4ième de couverture : Venzia, magnifique cité et berceau des inventions les plus folles, est au centre de toutes les attentions. Perdue au milieu de l'océan, elle renferme les espoirs de bon nombre de gens. Elle est synonyme de bien des promesses, comme celle d'une possible ascension sociale ou d'aventures fabuleuses, même si, pourtant, bon nombre d'ambitieux finissent dans les niveaux inférieurs, à vivre misérablement dans la vapeur et sa chaleur moite. Hors d'atteinte, un univers flamboyant d'intrigues et de pouvoir a vu le jour dans les hauteurs de la ville. Dans luxe de demeures somptueuses s'épanouissent ceux qui décident de l'avenir de Venzia, comme le doge. Pour maintenir sa position, ce puissant personnage doit être le premier à agir or le jeu des intrigues dans son entourage lui rend parfois la tâche impossible. C'est pourquoi il a créé une confrérie dans les membres agissent dans l'ombre selon son bon vouloir.
Ce
n'est pas un roman que nous a présenté Aurélie cette fois, mais un
livre de jeu de rôle. Son univers, qualifié de renaissance
steampunk, sait emporter le joueur dans des aventures mêlées
d'intrigues politiques. De très belles illustrations accompagnent ce
livre, qui nous plonge un peu plus encore sur « Venzia ».
Jolie sélection. Bonnes lectures.
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